Hypothermie, Arnaldur Indridason
Erlendur enquête sur une affaire de suicide : c’est Maria, une jeune femme qui ne s’était pas remise de la mort de sa mère, qui a choisi de disparaître en se pendant dans son chalet d'été. Le commissaire cherche à savoir pourquoi elle en est arrivée là ; il travaille seul, suivant ses intuitions, on ne voit quasiment pas ses collègues dans ce livre. Par ailleurs, il a renoué avec ses enfants mais pas avec son ex-femme, et il est toujours poursuivi par la disparition de son frère quand ils étaient enfants. Voilà pour un rapide tableau de l'intrigue...
J’ai eu plaisir à retrouver Erlendur, fidèle à lui-même, évoluant dans ce monde cher à Indridason : beaucoup de noir, peu de lueurs d’espoir, un passé très présent, mais pas mal d’humanité quand même. La mécanique est bien huilée, et même si le style n’est pas toujours très convaincant, on se laisse facilement emporter. Une lecture très agréable donc, à mon sens pas du niveau de la Femme en vert et de la Cité des Jarres, mais que j’ai largement préférée à l’Homme du lac et à Hiver arctique.
Il a été très commenté sur les blogs il y a quelques temps, voir BOB pour d’autres avis !