Les vrais durs ne dansent pas, Norman Mailer
Tim Madden, écrivain raté, quitté par sa femme depuis quelques semaines, se réveille un matin de gueule de bois avec un tatouage qu'il ne se souvient pas avoir fait. Plus tard dans la journée, il trouve dans sa réserve de marijuana une tête blonde... mais impossible, vraiment, de se souvenir de sa soirée de la veille.
Je dois bien reconnaître que Norman Mailer a du style, qu'il maîtrise son récit. Mais j'ai du me forcer pour la première moitié du livre, tous les personnages, pleins de vulgarité, m'étaient antipathiques ; quand j'ai enfin pu le lire pour ce qu'il est, c'est-à-dire une parodie de roman noir, c'est allé mieux, l'histoire et les personnages sont tellement déjantés que j'ai fini par sourire. Mais définitivement, je goûte peu le cocktail meurtres - sexe - alcool - cynisme typiques du roman noir américain (enfin, il me semble).
Merci à et aux éditions Robert Laffont ; ce partenariat m'aura au moins permis de savoir que je ne liraiplus de Normal Mailer et de découvrir une édition poche (Pavillons poche) que je trouve plutôt réussie.